Bourassé, op.cit.: “...les partisants d’une autre opinion. Ceux-ci ne considèrent pas uniquement nos vieux édi ces comme des monuments historiques des âges passés; ils les voient toujours servant à la célébration du même culte, abritant les mêmes cerémonies, prêtant asile à des chretiens que lient des traditions non interrompues aux auteurs de ces grandes oeuvres architecturales. Vivement émues par les souvenirs de l’histoire, ils n’en sont pas moins sensibles aux besoins actuels et quotidiens du culte. Ils se persuadent facilement que nos cathédrales et nos belles églises sont vivantes et qu’elles ont besoin qu’on les protège contre les ravages du temps, mais non comme on garde une momie descendue depuis des siècles dans le tombe. Par conséquent ils refusent avec une louable énergie d’admettre pour ces monuments les mêmes principes qu’ils regardent comme incontestables pour les monuments d’une autre nature. Ils avouent qu’il existe certaines constructions, des débris, des ruines dont toute l’importance gît dans les souvenirs d’autrefois et dans les détails artistiques. Que l’on défende sévèrement, au nom de la science et du bon sens, de restaurer les arcs romains d’Orange ou d’Autun, cela ça conçoit. Que l’on prohibe toute action aux vieux restes gallo-romains, où